20 Octobre 2011
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Je reviens sur la situation de l’État et sur les risques que nous vivons.
Le Produit Intérieur Brut est d’environ 2000 milliards d’euros par an.
Le budget de l’État est d’un peu plus de 400 milliards d’euros par an.
Les recettes nettes de l’État sont de 198 milliards d’euros, une fois enlevés les participations à l’Europe et aux Collectivités locales.
Le déficit était de 92 milliards d’euros l’an dernier, soit 46 % du budget dispensable (pour mémoire, les intérêts de la dette « pèsent » 45 milliards.
Nous éditons donc, chaque mois, 8 milliards de bons du trésor ou autres titres pour payer le fonctionnement de l’État.
Ces titres sont achetés sans problème (aux deux tiers par des financiers étrangers).
J’espère que les responsables de ces organismes n’ont pas assisté au débats de la primaire socialiste. Ils auraient entendu de jolies inepties et une capacité à créer encore de nouvelles dépenses qui peuvent peut-être permettre de se faire élire, en dissimulant la vérité.
Ensuite, il reste un choix, ou plutôt un engrenage : ruiner le pays et trahir ses engagements.
Revenons à la Loire-Atlantique
Je vous remercie